2018 / Black Peace / Emmanuel Pastor
Installations
Avant 2016
Aphorismes
Sculptures
Aquarelles
Peintures
Emmanuel Pastor
Je suis poussière d'étoile. Ce que je suis est limité. Donner en spectacle, en adoration, cette limite ne touche pas à l'universel. Même dans le cas d'une très grande maitrise de mon art, je ne touche qu'à l'approximation, au compromis. La réalité, l'environnement, l'invisible, se dresse toujours sur le chemin de la réalisation de mon idée. La maitrise est une illusion, un aveuglement. Plutôt que les combattre en vain, j'ai choisi de m'appuyer sur cette frontière floue, sur ces hasards qui nous ouvrent le champ des possibles. Il suffit d'un processus qui leur laisse de l'espace. Ainsi je tente une co-création avec l'invisible. Moi, je lui donne sa chance, lui m'apporte un registre de formes, de couleurs, de matériaux, de matières, de supports, et peut être même de fulgurances que je n'aurais jamais rencontré seul. « Save me », « sauve moi » c'est ce que nous nous demandons mutuellement. Le destin et moi nous créons l'un l'autre de concert, la spiritualité et la matière, l'infini et le fini... Chacun sa part. Biarritz, mars 2017
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Avant 2016
Aphorismes
Sculptures
Aquarelles
Peintures
Emmanuel Pastor
Je suis poussière d'étoile. Ce que je suis est limité. Donner en spectacle, en adoration, cette limite ne touche pas à l'universel. Même dans le cas d'une très grande maitrise de mon art, je ne touche qu'à l'approximation, au compromis. La réalité, l'environnement, l'invisible, se dresse toujours sur le chemin de la réalisation de mon idée. La maitrise est une illusion, un aveuglement. Plutôt que les combattre en vain, j'ai choisi de m'appuyer sur cette frontière floue, sur ces hasards qui nous ouvrent le champ des possibles. Il suffit d'un processus qui leur laisse de l'espace. Ainsi je tente une co-création avec l'invisible. Moi, je lui donne sa chance, lui m'apporte un registre de formes, de couleurs, de matériaux, de matières, de supports, et peut être même de fulgurances que je n'aurais jamais rencontré seul. « Save me », « sauve moi » c'est ce que nous nous demandons mutuellement. Le destin et moi nous créons l'un l'autre de concert, la spiritualité et la matière, l'infini et le fini... Chacun sa part. Biarritz, mars 2017